
Un chiffre, presque abstrait : 760 000 dollars. Ce n’est pas le prix d’un manoir à Westmount, mais bel et bien le nouveau visage du marché immobilier moyen au Canada en 2025. Les projections de la Société canadienne d’hypothèques et de logement dessinent une courbe ascendante, certes plus mesurée qu’au cœur de la pandémie, mais loin de s’inverser. Le Québec, l’Ontario, la Colombie-Britannique : chacun trace sa trajectoire, parfois parallèle, souvent divergente. Pendant ce temps, dans les Maritimes, la croissance s’emballe, portée par des vagues d’arrivées inédites. Derrière ces chiffres, une réalité s’impose : l’accès à la propriété devient un parcours semé d’embûches, surtout pour celles et ceux qui rêvent d’une adresse dans une grande ville.
Panorama du marché immobilier canadien : où en sont les prix des maisons en 2025 ?
Le prix moyen maison Canada continue sa progression, porté par une hausse des prix qui ne s’arrête plus aux métropoles. Les dernières analyses des associations professionnelles de courtiers annoncent une moyenne nationale approchant les 760 000 dollars, soit près de 4 % de plus qu’il y a un an. Une dynamique robuste, malgré un taux directeur Banque du Canada toujours élevé et des conditions de prêt qui se sont durcies.
À Toronto et Vancouver, la pression immobilière reste palpable. Les volumes de transactions retrouvent leurs niveaux d’avant la crise sanitaire, mais l’offre de logements ne suit pas le rythme. À Montréal, le marché avance prudemment : le prix médian y stagne autour de 550 000 dollars, permettant encore à certains ménages de franchir le pas, sans emballement. En Colombie-Britannique, la rareté de l’offre associée à un taux d’inoccupation historiquement bas continue d’alimenter la flambée des prix.
Pour mieux cerner les dynamiques régionales, plusieurs tendances majeures se détachent :
- Le marché de revente amorce un mouvement de rééquilibrage, mais la pression sur les acheteurs ne faiblit pas.
- À Calgary et Edmonton, le marché reste stable, tandis qu’au Québec, la progression se fait plus discrète.
- Les provinces atlantiques, dynamisées par l’arrivée de nouveaux résidents, voient le prix moyen des maisons grimper plus vite qu’ailleurs.
Dans les grandes villes, acquérir une propriété relève parfois du casse-tête. En 2025, la carte de l’immobilier canadien accentue encore les écarts entre les régions, rendant l’expérience d’achat profondément différente selon l’endroit où l’on cherche à s’installer.
Quels facteurs influencent le coût d’achat d’une maison au Canada cette année ?
Pour comprendre le prix moyen maison Canada aujourd’hui, il faut décortiquer les forces qui agissent en coulisse. Le taux directeur banque reste un levier puissant, dictant la capacité d’emprunt de chaque ménage. Tant que la Banque du Canada maintient une politique rigoureuse, les conditions de crédit demeurent exigeantes et resserrent la sélection des acquéreurs potentiels.
La croissance démographique dans les principaux centres urbains pèse également lourd. L’arrivée régulière de nouveaux habitants renforce la compétition sur l’offre limitée de logements. Les données des courtiers sont sans appel : la pénurie de propriétés disponibles, combinée à un taux d’inoccupation quasi inexistant, intensifie la bataille pour chaque bien mis en vente.
Trois variables principales guident l’évolution actuelle des prix :
- Taux d’intérêt : chaque hausse écarte une nouvelle vague d’acheteurs du marché.
- Période étudiée : les premiers mois de 2025 confirment une demande toujours supérieure à l’offre, quelle que soit la région.
- Taux de chômage : quand l’emploi repart à la hausse, davantage de ménages se lancent dans l’aventure de l’achat, ce qui intensifie la compétition.
Le paysage varie fortement d’une province à l’autre. L’Alberta et la Saskatchewan profitent d’un marché relativement stable, tandis que l’Ontario enregistre de nouvelles envolées. Résultat, chaque foyer voit ses perspectives d’achat évoluer selon le contexte local, la démographie et la dynamique du marché.
Zoom sur les écarts de prix entre provinces et grandes villes
Comparer le prix moyen maison Canada en 2025, c’est observer des différences frappantes d’un bout à l’autre du pays. En Colombie-Britannique, des villes comme Vancouver ou Victoria affichent des montants qui dépassent de loin la capacité de bien des ménages. En Ontario, Toronto et sa périphérie jouent dans la même catégorie, même si certaines villes de taille moyenne réussissent à freiner la surchauffe.
Au Québec, l’écart avec l’Ouest saute aux yeux. Montréal et sa région voient le prix médian progresser, mais l’accessibilité demeure meilleure. Dans le Lac-Saint-Jean, il reste possible de trouver une maison avec un budget bien plus raisonnable. Les chiffres des associations professionnelles de courtiers sont sans équivoque : le coût d’une maison peut varier du simple au double entre Montréal et Vancouver.
L’Alberta continue d’offrir un marché stable : à Calgary et Edmonton, la demande reste soutenue sans explosion des prix. Ottawa et Gatineau présentent des valeurs intermédiaires, témoignant d’un marché local à la fois dynamique et modéré.
| Ville / Région | Prix moyen maisons (2025) |
|---|---|
| Vancouver / Victoria | Très élevé |
| Toronto | Élevé |
| Montréal / Grand Montréal | Moyen-haut |
| Calgary / Edmonton | Moyen |
| Lac-Saint-Jean | Faible |
L’immobilier canadien se dessine en net contraste : chaque province, chaque grande ville, a ses propres règles du jeu, ses défis et ses opportunités quand il s’agit de devenir propriétaire.

Conseils pratiques pour acheter sereinement dans le contexte 2025
Dans ce marché immobilier sous tension, les acheteurs canadiens doivent avancer avec méthode. Évaluer précisément sa capacité d’emprunt devient incontournable. Entre taux d’intérêt élevé et critères bancaires stricts, la préparation s’impose, surtout dans des villes aussi convoitées que Montréal ou Vancouver.
Comparer plusieurs offres bancaires et solliciter les conseils d’un courtier immobilier membre d’une association professionnelle de courtiers peut changer la donne. Un spécialiste aguerri suit pour vous les mouvements du marché, repère les signaux faibles et vous aide à saisir les bonnes opportunités. Attention également à ne pas sous-estimer le budget global : dès les premières démarches, mieux vaut anticiper tous les coûts annexes, des taxes aux frais d’entretien en passant par les assurances obligatoires, pour éviter tout effet de surprise.
Pour aborder l’achat d’un bien en 2025 avec davantage de sérénité, plusieurs réflexes sont à adopter :
- Consultez régulièrement les nouveautés et analyses publiées par Centris ou les courtiers immobiliers Québec pour suivre l’évolution de votre marché local.
- Gardez un œil sur le taux d’inoccupation de votre secteur, il révèle la tension sur le parc de logements.
- Privilégiez les quartiers affichant une croissance démographique soutenue : ce dynamisme est souvent synonyme de valorisation immobilière à moyen terme.
Chaque choix compte : la négociation, le timing, l’entourage professionnel. Dans le Canada de 2025, réussir son projet d’habitation exige de conjuguer prévoyance, analyse et une certaine audace mesurée. Le terrain de jeu devient plus complexe, mais les opportunités, elles, continuent de surgir pour qui sait les dénicher. Reste à savoir où chacun placera ses limites et jusqu’où il sera prêt à aller pour concrétiser son rêve immobilier.



























































