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La traduction assermentée : un processus plus complexe qu’il n’y parait !

Pour vos dossiers internationaux, le plus souvent, vous serez amené à réaliser une traduction certifiée d’un ou de plusieurs documents. Un processus loin d’être simple, contrairement à ce que l’on peut penser. En effet, beaucoup l’ignorent, mais ce type de traduction implique une procédure beaucoup plus longue qu’une simple traduction libre.

Traduction certifiée ou libre ?

Le plus souvent, la traduction assermentée est obligatoire lorsqu’il s’agit d’ouvrir une filiale à l’étranger. D’ailleurs, certains pays n’hésitent pas à réclamer ce type de document, notamment un extrait de votre Kbis en France ou tout autre document de ce type. Il est alors important de fournir une « traduction certifiée » par un traducteur assermenté. Celui-ci, encore appelé traducteur expert auprès de la Cour d’Appel, est un professionnel qui appose son cachet et sa signature sur la traduction et sur l’original afin de certifier la conformité de la traduction avec l’original. Il faut dire qu’une traduction assermentée peut être demandée pour plusieurs types de documents sur http://www.adt-international-marseille.fr/traduction-assermentee/. Pour savoir si les vôtres méritent une traduction, le mieux serait de vous adresser à l’autorité qui vous a demandé ladite traduction. À noter que le délai et le prix de la traduction diffèrent largement d’un professionnel à un autre.

Une traduction à partir de l’original ou d’une copie ?

Beaucoup de gens se posent cette question. Pour une traduction d’un extrait Kbis, l’autorité étrangère exige le plus souvent qu’elle soit réalisée à partir de l’original et non à partir d’une copie. Concrètement, cela signifie que le traducteur assermenté devra apposer son tampon et sa signature sur l’original du papier fourni et non sur une copie du papier. Il faudra alors faire parvenir le document original au traducteur et celui-ci va y apposer son cachet à la fin du travail. Quoi qu’il en soit, le mieux serait de vous adresser directement à l’autorité qui exige la traduction certifiée.

Légalisation et obtention de l’apostille

Une fois le travail de traduction terminée, le processus ne s’arrêtent pas là. En effet, lorsque votre document traduit doit être utilisé à l’étranger, il faudra procéder à sa légalisation de la signature du traducteur assermenté. Celle-ci doit être réalisée au niveau de la mairie du domicile du traducteur, par un notaire ou par une chambre de commerce et d’industrie. L’officier chargé de la légalisation va se charger de comparer la signature présente sur les documents certifiés en prenant en compte la photocopie de la carte d’identité du traducteur.